Le dernier épisode de cette série destinée à la communication interne, nous questionne sur les différentes formes de contenus, avant de prolonger nos réflexions avec une notion qui (re)fait surface depuis quelques temps : l’engagement des collaborateurs.
Le contenu est ROI ? Vraiment ?
Vous vous dites peut-être, c’est quoi cette provocation ? Ça fait des années, (une décennie sans doute), qu’on nous dit que le contenu est ROI et ça ne serait plus le cas ? On vous rassure, pas de révolution à l’horizon. Juste une façon de mettre « le pied dans la porte » pour ouvrir le sujet ! Oui, vous devez, nous devons, créer ces contenus indispensables aux liens par les histoires et les moments qu’ils racontent. Mais prenons un peu de hauteur et sortons ici encore de nos habitudes pour imaginer les « formats » qui répondraient aux attentes de vos collaborateurs. Fond et forme vont de pair comme dirait l’autre (spéciale dédicace à nos gourous respectifs, vous en avez forcément un !), mais derrière le discours qu’est-ce que l’on fait concrètement ? Les derniers mois ont dégagé une tendance forte : la distance physique oblige à communiquer davantage et mieux. Les contenus doivent donc être au service de l’organisation et pas seulement répondre à une stratégie d’audience. Il doivent être UTILES ! Comment ? En créant du lien, de la proximité, en ouvrant le dialogue, en étant présents sur des sujets inhabituels, en prenant un visage un peu plus humain… Cette tendance née post-confinement est l’enjeu des prochains mois pour les spécialistes de la communication interne.
A la recherche de l’engagement perdu
Grosse réflexion pour les entreprises depuis quelques mois, l’engagement des collaborateurs est un sujet sensible. La quête de sens au travail est une tendance forte qui s’exprime différemment selon les organisations et les individus. La mesurer n’est pas une mince affaire. Quelques études qui abordent le sujet, identifient « l’expérience » au travail comme une valeur stratégique en matière d’engagement. Mais que placer derrière cette notion ? On vous propose de revenir aux bases… Désolé, c’est notre côté pragmatique qui reprend le dessus !
Un besoin de reconnaissance
D’abord, il est indispensable de répondre à quelques besoins fondamentaux, comme la reconnaissance du travail effectué. Enfants, adultes, à la maison ou au boulot, tout au long de notre vie un « bravo », un « merci », un « good job » font un bien fou ! Alors pourquoi s’en priver ? Pour y parvenir, on peut stimuler le partage d’informations en interne : réseau social de l’entreprise, écran numérique, articles relayés sur les intranets ou plateforme de contenus pour mettre à l’honneur les supers collaborateurs et leurs bonnes pratiques. C’est un basique, mais c’est très valorisant et surtout ça renforce l’esprit d’équipe.
Nouvelle époque, nouveaux outils
Ensuite, deuxième notion qui découle de la première, vous devez offrir à vos organisations des outils efficaces. Vies professionnelles ou privées, nos façons de faire, d’accéder à l’information, de vivre le quotidien sont plus que jamais entremêlées (attention on s’impose la déconnexion !). Vos collaborateurs et futures recrues attendent de leur entreprise des environnements modernes et ouverts « à la vraie vie » ! Il est indispensable d’intégrer cette donnée. Il en va de votre marque employeur… Autres tendances à intégrer, le télétravail qui s’impose et le nombre de travailleurs dits « déconnectés » qui va continuer d’augmenter, ce qui pose une vraie réflexion pour toucher tous les profils.
Un dialogue permanent
Dernier point : la culture d’entreprise. Il est ici question des valeurs partagées entre les individus et les organisations. Cette notion avait sans doute perdu de son sens ces dernières années. Elle vit une véritable cure de jouvence qui sera bénéfique à tous, nous en sommes persuadés. Faire vivre la culture d’entreprise passe sans doute par la capacité à installer un véritable dialogue. Nous avons tous besoin de nous exprimer et d’être écoutés. Offrir ces espaces de dialogue aux collaborateurs est une nécessité qui sera possible grâce à une stratégie de communication adaptée. Mais attention, il est indispensable après avoir écouté, de prendre en compte les avis et remarques pour adapter les organisations. Le retour de bâton pourrait être très douloureux …
Vous l’avez compris, produire de l’engagement est une mission de longue haleine. Mais à bien y regarder, c’est un état d’esprit à adopter en installant une culture d’entreprise qui s’appuie sur le dialogue, l’écoute et pas mal de bon sens. Elle nécessite avant tout de regarder les choses d’un autre point de vue. Bonne réflexion 😉